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Journée nationale de la philanthropie : la parole à la jeunesse!
Publié le 14 novembre 2025
Le 15 novembre 2025 est la Journée nationale de la philanthropie à travers le Canada. Cette journée étant l’occasion d’honorer les philanthropes et leurs impacts sur la société; l’IRIC a choisi de mettre en lumière les récentes réalisations du comité des Jeunes Philanthropes de l’IRIC et de certains visages derrière le succès du comité. L’IRIC est fier de vous présenter deux des membres fondateurs : Katrina Kontaxis et Benjamin Raynauld.
Pouvez-vous vous présenter brièvement?
Katrina Kontaxis (K.T.) Je m’appelle Katrina Kontaxis, je suis chirurgienne maxillofaciale et professeure agrégée à la Faculté de médecine dentaire de l’Université de Montréal. Je m’implique au sein du comité des Jeunes Philanthropes de l’IRIC depuis 2018, pour soutenir une cause qui me tient profondément à cœur.
Benjamin Raynauld (B.R.) Mon nom est Benjamin Raynauld. Sur le plan professionnel, je travaille dans le domaine des investissements immobiliers et j’ai une formation en finances. Sur le plan personnel, j’ai 38 ans et je suis le papa de deux jeunes garçons de moins de trois ans.
Vous vous impliquez sur le comité des Jeunes Philanthropes de l’IRIC depuis plusieurs années maintenant. D’où vous vient cette motivation?
K.T. : Le cancer touche tellement de gens et presque tout le monde connaît quelqu’un qui en a souffert. Il y a eu d’énormes progrès grâce à la recherche, et je crois sincèrement que soutenir la science et la recherche, c’est la meilleure façon de contribuer à éradiquer cette maladie.
B.R. : Je me considère extrêmement chanceux d’avoir une bonne santé. Je suis conscient que tout peut changer rapidement, et c’est ce sentiment de gratitude qui me pousse à redonner. Je crois sincèrement qu’on a un devoir moral d’aider ceux qui n’ont pas cette chance.
Dans votre vie personnelle et/ou professionnelle, avez-vous été confronté de près ou de loin par ce fléau qu’est le cancer? Avez-vous été témoin de l’importance de la recherche en cancérologie d’une certaine façon?
K.T. : Plusieurs membres de ma famille ont été touchés par le cancer. Certains ont pu être guéris grâce aux avancées médicales, et je suis profondément reconnaissante envers la recherche scientifique qui permet d’améliorer les protocoles et les résultats pour les patient(e)s.
B.R. : Malheureusement, le cancer touche tout le monde de près ou de loin. Récemment, des amis proches ont reçu des diagnostics difficiles, mais ont eu la chance de bénéficier de traitements efficaces qui leur ont sauvé la vie. Voir leurs enfants garder leurs parents auprès d’eux m’a profondément marqué et m’a rappelé l’importance cruciale de la recherche.
Quelle est votre plus grande fierté depuis votre implication sur le comité des Jeunes philanthropes de l’IRIC?
K.T. : Je suis particulièrement fière de voir comment on a réussi à mobiliser la communauté des jeunes professionnels à Montréal, à faire connaître l’IRIC et toute la recherche exceptionnelle qui s’y fait. On sent un réel engouement, une belle énergie, et c’est extrêmement gratifiant de voir des gens s’impliquer, donner de leur temps ou de leurs ressources, et d’inspirer d’autres à faire de même.
B.R. : Bien sûr, il y a une grande fierté à remettre des fonds à l’IRIC et à soutenir le travail exceptionnel de ses scientifiques. Mais ce qui me touche le plus, c’est le sentiment collectif d’accomplissement que je partage avec les autres membres du comité. J’ai eu la chance de rencontrer de nombreuses personnes inspirantes au fil des ans grâce à cette implication.
De quelle façon avez-vous l’impression de faire une réelle différence en vous impliquant sur le comité des Jeunes Philanthropes?
KT. : Je crois que notre rôle, c’est avant tout de faire rayonner l’IRIC et de sensibiliser les gens à toute la recherche d’envergure mondiale qui se fait ici, chez nous, à Montréal. Savoir que nos efforts motivent les gens à donner et que nos levées de fonds contribuent directement à la recherche pour vaincre le cancer, c’est extrêmement gratifiant.
B.R. : Chaque fois que les fonds amassés permettent à une équipe de recherche d’embaucher un stagiaire ou de financer un projet prometteur, je sens concrètement l’impact de notre travail. Contribuer, même modestement, à former les chercheurs et chercheuses de demain est extrêmement valorisant.
Comment entrevoyez-vous l’avenir du comité des Jeunes Philanthropes de l’IRIC?
K.T. : J’espère que le comité continuera de grandir et se renouveler, avec de nouveaux membres, de nouvelles idées, et la même passion. L’objectif, c’est de poursuivre cette belle mobilisation de la communauté et de cultiver la culture philanthropique auprès des nouvelles générations.
R. : Je suis très confiant pour l’avenir. Le comité est entre les mains d’une relève dynamique, motivée et créative. Nos événements, qu’il s’agisse de combats de boxe, de tournois de pickleball ou d’autres activités originales, ont toujours su allier plaisir et engagement. Je crois que cet esprit, à la fois festif et mobilisateur, continuera d’animer le comité dans les prochaines années.
Pourquoi selon vous est-il important de donner pour soutenir la recherche sur le cancer?
K.T. : Les résultats en cancérologie se sont énormément améliorés au fil des années, et c’est grâce à la recherche comme celle qu’on soutient à l’IRIC. Certains cancers ont aujourd’hui de bien meilleurs pronostics, d’autres peuvent même être prévenus. Plus on investit dans la recherche, plus on se rapproche de la prévention et de la guérison.
B.R. : Pour moi, il y a deux raisons essentielles :
– Le cancer demeure un fléau majeur, source d’une immense souffrance.
– Nous avons la chance d’avoir ici, au Québec, un centre de recherche de calibre international comme l’IRIC. C’est là qu’a été découverte notamment la molécule UM171, qui améliore les greffes de cellules souches et sauve déjà des vies. C’est une belle preuve, parmi plusieurs autres, que notre soutien peut mener à des avancées concrètes.
Quel est votre souhait pour l’avenir de la recherche sur le cancer?
K.T. : Je pense que nous partageons tous le même souhait : qu’un jour, plus personne n’ait à traverser cette épreuve qu’est le cancer. J’espère voir encore plus d’avancées, de traitements innovants, et surtout de meilleurs pronostics et une meilleure qualité de vie pour tous les patient(e)s.
B.R. : J’aimerais évidemment que ce fléau disparaisse un jour, même si je sais que la lutte sera longue. Mais chaque petite victoire quotidienne remportée par les scientifiques de l’IRIC nous rapproche de cet objectif. Mon souhait, c’est que leurs découvertes continuent de changer des vies.