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Signalisation intracellulaire

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Marc Therrien et son équipe étudient les mécanismes de signalisation impliqués dans la prolifération et la différenciation cellulaire, plus particulièrement ceux de la voie de signalisation intracellulaire RAS-MAPK. La perturbation de ces mécanismes est à la base d’un grand nombre de cancers.

Thématique de recherche

Les cellules utilisent des réseaux complexes de molécules pour relayer des signaux de la membrane cellulaire au noyau. L’un de ces réseaux, appelé la voie de signalisation RAS-MAPK, joue un rôle de premier plan dans le contrôle de la prolifération et de la différenciation cellulaire. Minimalement, cette voie de signalisation comprend la petite GTPase RAS et trois kinases nommées RAF, MEK et MAPK. Le dérèglement de la voie RAS-MAPK résultant de mutations dans les composantes de signalisation qui lui sont associées, est impliqué dans plus de 50% des cancers humains, incluant certains des cancers les plus fréquents, dont le cancer colorectal et le cancer du poumon.

Marc Therrien et son équipe travaillent à définir le répertoire des composantes associées et sur la manière dont le signal est transmis au sein de la voie RAS-MAPK. Leurs travaux ont permis d’identifier plusieurs dizaines de facteurs jouant un rôle important dans ce processus, ainsi que de découvrir de nouveaux aspects du mécanisme de signalisation, dont certains représentent maintenant de nouvelles cibles thérapeutiques contre le cancer.

Objectifs de recherche

La voie de signalisation RAS-MAPK fait appel à un large éventail de protéines dont la fonction demeure encore mal comprise pour plusieurs d’entre elles. Afin d’élucider le mécanisme d’action de certaines composantes de la voie RAS-MAPK, le laboratoire de Marc Therrien utilise la drosophile et divers modèles de cellules cancéreuses humaines, de pair avec des approches de génétique, de biochimie, de biologie moléculaire, et de biologie structurale.

Présentement, l’équipe de Marc Therrien cherche à élucider le rôle des pseudokinases KSR et des protéines d’échafaudage CNKs dans l’activation catalytique des kinases RAF par la petite GTPase RAS.

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