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Courir pour la cause : à chacun son rythme!
Publié le 20 octobre 2025
Au début de l’été 2025, Mira-Sue Mallet, partenaire des ressources humaines à l’IRIC a joint pour la première fois le Club de course de l’IRIC. Ce qui ne devait être qu’une opportunité de se remettre en forme et de s’amuser entre collègues s’est transformé en réel accomplissement. Non seulement Mira-Sue a mis la main à la pâte pour lever des fonds pour la recherche; celle-ci s’est également engagée dans un premier 5 km au Marathon Beneva de Montréal, qu’elle a terminé avec fierté! L’IRIC vous présenter une collègue inspirante qui a su persévérer jusqu’au bout.
Mira-Sue, quelle importance a le sport dans ta vie?
Ma relation avec le sport est un peu complexe! (rires) Plus jeune, j’étais plutôt investie dans les arts. Or, sans être une grande sportive, ça ne m’a pas empêché, au fil des ans, d’essayer différents sports. En effet, qu’il s’agisse de karaté, d’équitation, de yoga ou de course, j’ai toujours reconnu les bienfaits de l’activité physique et en vieillissant, il devient encore plus important pour moi de demeurer active. À ma surprise, la course s’est avérée être pour moi une occasion privilégiée de faire le vide et de repousser mes limites. Les endorphines aident aussi à contrer le stress!
Qu’est-ce qui t’a motivé à participer au Club de course de l’IRIC cet été?
À la mi-juin, j’ai reçu un courriel du secteur des communications annonçant le retour du club de course de l’IRIC. J’ai pensé que ça pourrait être une belle occasion de me remettre en forme tout en profitant de la belle saison. Je n’avais jamais couru avant, mais ne perdais rien à essayer, d’autant plus qu’on invitait tout le monde (débutant(e)s comme ultra-marathonien(ne)s) à se joindre, à son rythme. La formule convenait bien à mon horaire, alors je me suis dit « Pourquoi pas? ».
Tu as décidé de t’inscrire à l’épreuve du 5 km du Marathon Beneva de Montréal. Que représente pour toi un tel accomplissement?
Jamais je n’aurais pensé m’inscrire à un marathon! (rires) J’aimerais d’ailleurs remercier Doris Schuetz, chimiste au sein de l’Unité de découverte de médicaments et capitaine de l’équipe cette année, pour avoir semé l’idée.
Sans vouloir faire de jeu de mots, cet accomplissement représente pour moi un pas dans la bonne direction, vers un mode de vie plus actif! Je suis consciente que 5 km est une distance relativement courte. Cependant, c’est mieux que rien du tout! (rires). Ce qui me rend fière, surtout, c’est de m’être présentée chaque semaine pratiquement tout l’été et d’avoir donné mon maximum à chaque fois.
En plus d’avoir relevé le défi; tu as réussi à amasser environ 1000$ pour l’IRIC via le Marathon. Pourquoi selon toi est-il essentiel de soutenir la recherche en cancérologie?
Comme la plupart des gens, le cancer a touché plusieurs membres de ma famille. C’est une calamité qui ne rend personne indifférent et en soit, la seule possibilité de faire avancer la recherche et de trouver un remède serait une raison suffisante pour lever des fonds. Cela dit, depuis que je travaille à l’IRIC, je suis également à même de constater le sous-financement de la recherche, ainsi que le dévouement absolu d’un nombre important d’employé(e)s et de chercheurs et chercheuses. Il était donc tout naturel pour moi de vouloir joindre l’utile à l’agréable et de soutenir mes collègues dans leurs efforts.
Quelles sont tes aspirations futures en matière de course à pied?
J’aimerais continuer à courir une fois par semaine et améliorer mon temps sur le 5 km. Qui sait, peut-être que je m’inscrirai au 10 km dans un an ou deux!
Quel conseil aimerais-tu donner à quelqu’un qui aimerait s’initier à la course à pied, mais qui ne sait pas par où commencer?
“JUST DO IT!”
Blague à part, il faut juste commencer quelque part, même si c’est peu au début. Mon conseil serait le suivant : identifie des objectifs réalisables pour bâtir ta confiance, augmente l’intensité graduellement, sois assidu(e) (joins un groupe de course si nécessaire) et surtout, sois indulgent(e) envers toi-même, les résultats viendront d’eux-mêmes !
