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Anne Marinier et Marc Therrien sont parmi les gagnants du concours LeadAction-Onco

Publié le 27 juin 2019

Les équipes d’Anne Marinier et Marc Therrien, chercheurs principaux à l’IRIC, ont été sélectionnées dans le cadre du concours LeadAction-Onco, projet conjoint d’IRICoR et de l’Oncopole.
L’annonce des quatre récipiendaires a été faite le 4 juin 2019 par le ministre de l’Économie et de l’Innovation, M. Pierre Fitzgibbon, à l’occasion de l’ouverture du pavillon du Québec à la Convention internationale BIO à Philadelphie.
Dans le cadre de ce concours, un investissement de 2,4 millions de dollars sur deux ans, permettra de soutenir ces quatre projets de découverte de médicaments en oncologie au Canada.

Les projets lauréats d’Anne Marinier et Marc Therrien sont respectivement :

  • Développement d’inhibiteurs du Complexe 1 de la Chaîne de Transport d’Electron (ETC) pour le traitement des LMAs de faible : Les leucémies myéloïdes aiguës (LMA) à mauvais pronostic représentent un besoin médical non comblé. Leurs études récentes démontrent qu’une grande proportion de ces leucémies, ayant une identité génétique et une activité métabolique distinctes, sont sensibles à l’inhibition du complexe I de la chaîne de transport d’électrons (ETC1). Le but de ce projet est de développer un nouvel inhibiteur d’ETC1 qui sera plus puissant, efficace et prêt pour les études pré-cliniques d’innocuité.

 

  • Développement d’une série inédite d’inhibiteurs des GTPases RAS : Les mutations créant des formes activées des protéines de la famille RAS (H-, K- ou NRAS) sont collectivement l’événement génétique causal le plus fréquemment observé dans les cancers de tous types. Malheureusement, il n’existe dans l’arsenal thérapeutique actuel aucun médicament permettant de directement cibler l’activité de RAS. Pour faire des macrocycles (petites molécules) une option thérapeutique viable, il faut maintenant améliorer leur affinité de liaison à RAS et augmenter leur capacité à pénétrer dans les cellules. L’objectif de ce projet est d’identifier des macrocycles qui permettront de bloquer l’activité de RAS dans des cellules cancéreuses en culture et éventuellement, la croissance de tumeurs dans des modèles animaux.