Inscription à l’infolettre

Nouvelles

Témoignage de Cyntia Plouffe

Publié le 3 février 2021

À l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, l’IRIC a donné la parole à quelques-uns de ses précieux philanthropes qui ont livré de puissants témoignages.

Toute la communauté de l’IRIC remercie chaleureusement ses fidèles partenaires, donateurs et donatrices qui contribuent de façon significative au succès de nos activités et à la lutte contre le cancer. 

Voici le témoignage de Cyntia Plouffe.

 

Vous savez sans doute comme moi qu’une personne sur deux développera un cancer au cours de sa vie. Dans ma famille, on en compte 15 sur 34! Cancers du sein, de la prostate, de l’utérus, du colon et j’en passe, ont déjà fauché 12 de ces vies.

Grâce au test génétique que ma sœur Roxanne a passé avant de décéder, nous connaissons le gène coupable et nous savons qu’entre mon frère et mes sœurs, seulement deux n’ont pas ledit gène en question, dont moi. Ce qui, ironiquement, n’a toutefois pas empêché mon fils de devoir combattre un cancer du cerveau… Mes sœurs porteuses du gène ont quant à elles pris la douloureuse décision de subir l’ablation complète des seins et de l’utérus. Quant à mon frère, il est surveillé de près.

Chez moi, le cancer n’est pas juste une statistique, c’est une triste réalité qui nous arrache ceux qui nous sont chers. C’est aussi une maladie qui fait peur, et qui marque au fer rouge le parcours de vie de ceux qui assistent, impuissants, à la souffrance de leurs proches.

Malgré tout ça, nous avons décidé de ne pas baisser les bras.

Oui, si j’ai un message pour vous, c’est qu’il y a de l’espoir! Cet espoir repose sur la recherche, notamment celle qui se fait à l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie de l’Université de Montréal (IRIC), et aussi, sur des personnes au grand cœur telles que vous. En voici la preuve…

Lorsque mon oncle Pierre a reçu un diagnostic de leucémie lymphoïde chronique, on lui donnait de trois à cinq ans à vivre, sans espoir de guérison. Comme prévu, la chimiothérapie en comprimés qu’il prenait depuis plusieurs années était arrivée au bout de son efficacité. Et puis…

Et puis, il a rencontré le Dr Guy Sauvageau, médecin-chercheur à l’IRIC.

Le Dr Sauvageau a procédé à un traitement expérimental qui repose sur une greffe de moelle osseuse. Venant d’une grande famille, mon oncle a pu compter sur un de ses frères, donneur de cellules souches compatible. Près de 16 ans plus tard, Pierre est toujours vivant et sans trace de cancer. Et le miracle de la science s’est reproduit ! D’autres personnes atteintes de cette même leucémie, qui ne répondaient pas aux traitements standards, ont aussi été guéries.

Ce qui est tout aussi formidable, c’est que les donateurs rendent ces avancées possibles. Des personnes qui donnent aux équipes de l’IRIC la latitude nécessaire pour sortir des sentiers battus, pour étudier des angles inexplorés, mais prometteurs, qui peuvent s’avérer très payants!

Des personnes comme vous et moi

En 2010, mon oncle Pierre créait le Tournoi de golf de la Famille Blais en vue d’amasser des fonds pour soutenir la recherche fondamentale, qui lui a donné une seconde chance à la vie. J’ai pris la relève et après 10 ans de tournoi, notre petite communauté constituée d’amis et de parents a pu amasser un peu plus d’un demi-million de dollars en soutien à l’IRIC. Je suis fière, car cela démontre que collectivement, on peut réellement déplacer des montagnes!

À l’aube de la Journée mondiale contre le cancer, le 4 février, je fais appel à votre générosité pour nous aider à combattre cet ennemi redoutable. Joignez-vous à ma famille et à tous ceux qui sont touchés par le cancer en faisant un don ou renouvelant votre don à l’IRIC.

La recherche n’est-elle pas à la base de tous les traitements? Si les experts ne peuvent identifier les cellules destructrices, comprendre leurs transformations et leurs réactions, ils ne peuvent trouver une thérapie ou un médicament pour les contrer, et ainsi sauver des vies. D’où l’importance de notre soutien…

J’ai vu trop de gens souffrir du cancer. Il faut mettre y un terme. Tous ensemble, par nos dons, un jour nous pourrons crier VICTOIRE!

 

D’avance, un grand merci!

Cyntia Plouffe

 

P.-S. – Le cancer a décimé une partie de ma famille. J’ai vu trop de gens en souffrir. Mais il y a de l’espoir et celui-ci passe par la recherche. Je sais que les temps sont durs, mais s’il vous est possible, je vous remercie de faire un don en soutien aux chercheurs de l’IRIC, afin de leur permettre d’accélérer la découverte de nouvelles thérapies, dont certaines sont déjà en train de sauver des vies.