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Les piliers de l’IRIC: rencontrez Éric Bonneil

Publié le 4 mai 2023

En 2023, l’IRIC fête ses 20 ans. Parmi les initiatives mises en place pour célébrer cet anniversaire, la série de portraits « Les piliers de l’IRIC » permettra de mettre en lumière les personnes qui ont contribué depuis les tous débuts, parfois dans l’ombre, à faire de l’IRIC ce qu’il est devenu.

Aujourd’hui, rencontrez Éric Bonneil, responsable de la plateforme de protéomique de l’IRIC.

Éric Bonneil a terminé son doctorat à l’Université de Montréal en 2001, puis a effectué un stage postdoctoral au Conseil national de recherches Canada (CRNC) à Ottawa. Il a par la suite travaillé quelques années chez Caprion Proteomics.

C’est son désir de retrouver davantage de liberté dans ses travaux de recherche et de s’éloigner de certaines contraintes liées au secteur privé qui le pousse à revenir dans le milieu académique pour rejoindre l’IRIC en 2004. À l’Institut, Éric est responsable de la plateforme de Protéomique, qui fournit une large gamme d’analyses de protéines pour différentes applications en sciences biomédicales. Il analyse des échantillons pour des équipes de recherche de l’IRIC ou d’ailleurs dans le monde. Il collabore également à la planification et l’exécution de différents projets de recherche.

Il a généreusement accepté de partager ses nombreux souvenirs liés à l’IRIC :

 

Avez-vous une anecdote marquante liée à l’IRIC?

Oui, mais que je ne peux pas dévoiler! 🙂

 

Qu’est-ce qui vous motive à rester à l’IRIC après toutes ces années?

J’aime mon environnement de travail: les personnes avec lesquelles je collabore et le lieu. J’aime aussi le fait que les journées ne se ressemblent pas, et que j’ai toujours des défis stimulants!

 

Parlez-nous d’un accomplissement qui vous rend fier de votre travail à l’IRIC

Je suis heureux d’avoir participé à la mise en valeur de la technologie de mobilité ionique différentielle FAIMS. Celle-ci, mise en marché récemment, permet d’augmenter la sensibilité des spectromètres de masse, qui sont les instruments utilisés pour nos analyses d’identification et de quantification de protéines dans des échantillons complexes.

 

Pouvez-vous nous parler d’une figure marquante, d’un modèle, d’un ou une mentor pour vous à l’IRIC?

C’est le troisième emploi pour lequel je travaille avec Pierre Thibault, directeur de l’Unité de recherche en protéomique et spectrométrie de masse bioanalytique : au CNRC, chez Caprion Proteomics et maintenant à l’IRIC. Je peux donc certainement affirmer qu’il est un mentor pour moi. Il m’a appris à synthétiser ma pensée et à rédiger des articles de manière plus fluide, même si j’ai encore beaucoup à apprendre!

 

D’hier à aujourd’hui, qu’est-ce qui a le plus changé à l’Institut?

J’ai débuté à l’IRIC alors que nous étions une cinquantaine de personnes au total; nous sommes aujourd’hui dix fois plus nombreux!

Un hobby des 20 dernières années:
Collectionner des disques.
Meilleure innovation des 20 dernières années:
Pouvoir avoir plus de 100 Gb de musique dans son téléphone intelligent.
Chanson que vous écoutiez il y a 20 ans:
Hazy Way (Evil Nine Remix) d’Alex Dolby
Heureuse disparition des 20 dernières années:
La cassette VHS.
Un souhait pour dans 20 ans:
Que la planète retrouve sa température d’il y a 50 ans.

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